Lezioni frontali, attività di esercitazioni con i lettori sulle diverse abilità
Verifiche in itinere
Competenza linguistica pari a B2 nelle diverse abilità, conoscenze delle Teorie della traduzione. Superamento del corso di Lingua e Traduzione Francese II.
Facoltativa ma fortemente consigliata
L’insegnamento si pone come obiettivi:
far raggiungere agli studenti le competenze comunicative e culturali corrispondenti al livello C1 del Quadro di riferimento europeo, utilizzando metodologie integrate, attraverso la selezione di documenti autentici, (cartacei, sonori, video);
approfondire le diverse tipologie testuali per una analisi progressiva delle specificità dei linguaggi settoriali;
riflettere sulle principali teorie della traduzione per lo sviluppo di una prassi consapevole, con l’ausilio di approcci comparati (utilizzando documenti cartacei e video)
Modulo A: Lingua
- Silvie Poisson-Quinton, Reine Mimran, Michèle Matéo-Le Coadic, Grammaire expliquée du français, (exercices) niveau intermédiaire, CLE International, Paris, 2002
- A. Hamon, Analyse grammaticale et logique, Paris, Hachette, 1999
Pierre Lerat, Les langues spécialisées, Paris, Presses Universitaires de France 1995.
- M. Grevisse, Le petit Grevisse, Bruxelles, De Boeck, 32 édition 2009.
Dizionario consigliato:
Si consiglia inoltre :
Modulo B : Microlingua /Traduzione : Teorie e prassi
studium.unict.it
Prova scritta: comprensione orale e scritta, traduzione, composizione, analisi del testo
Prova orale: produzione orale di testi argomentativi, analisi logica, traduzione comparata, linguaggi settoriali.
Per la prova scritta i criteri di valutazione verteranno sulla correttezza e ricchezza linguistica, sulla coerenza e pertinenza degli argomenti.
Per la prova orale si terrà conto dell’accuratezza linguistica, della capacità argomentativa, della precisione del linguaggio tecnico.
VERSION
Maryse Condé, Un coeur à rire et à pleurer: contes vrais de mon enfance. Paris : Laffont, 1999, pp.39-44.
Mes parents s'asseyaient toujours sur le même banc, contre le kiosque à musique. S'il était occupé par des indésirables, ma mère restait plantée devant eux, battant la mesure du pied, avec une mine tellement impatiente qu'ils ne tardaient pas à déguerpir. Seule, je m'amusais comme je pouvais. Je sautais à cloche-pied dans les allées. je shootais des cailloux. J'écartais les bras et je devenais un avion qui s'élève dans les airs. J'interpellais les étoiles et le croissant de lune. À voix haute, avec de grands gestes, je me racontais des histoires. Un soir au milieu de mes jeux solitaires, une petite fille surgit de la noirceur. Blondinette, mal fagotée, une queue de cheval fadasse dans le dos.
TRADUCTION
Fanatico
Una mattina di luglio, sonnecchiavo a piazza Melozzo da Forlì, all'ombra degli eucalitti, presso la fontana asciutta, quando arrivarono due uomini e una donna e mi domandarono di portarli al Lido di Lavinio. Li osservai mentre discutevano il prezzo: uno era biondo, grande e grosso, con la faccia senza colori, come grigia e gli occhi di porcellana celeste in fondo alle occhiaie fosche , un uomo sui trentacinque anni. L'altro più giovane, bruno, coi i capelli arruffati, gli occhiali cerchiati di tartaruga, dinoccolato, magro, forse uno studente. La donna, poi, era proprio magrissima, col viso affilato e lungo tra due onde di capelli sciolti e il corpo sottile in una vesticciola verde che la faceva parere un serpente.Ma aveva la bocca rossa e piena, simile ad un frutto, e gli occhi belli, neri e luccicanti come il carbone bagnato; e dal modo col quale mi guardò mi venne voglia di combinare l'affare. Infatti accettai il primo prezzo che mi proposero; quindi salirono,il biondo accanto a me,gli altri due dietro; e si partì.
Racconti romani, Alberto Moravia, Tascabili Bompiani, septembre 2008
Analyse de textes/Composition
Les étudiants traiteront au choix l’un de ces quatre sujets :
1) Composition d’actualité: L’actualité française de ces derniers mois a été marquée par ce que les médias ont défini le mouvement des gilets jaunes, né au départ du mécontentement provoqué par une hausse des carburants. Ce mouvement vous paraît-il d’une portée limitée ou est-il, au contraire, susceptible de remettre en question notre modèle démocratique ?
2) Composition littéraire : A votre avis, la présence de personnages repoussants dans un roman nuit-elle ou contribue-t-elle à l’intérêt que l’on porte à sa lecture ?
3) Analyse de texte journalistique : Éditorial de Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, Le Monde du 26 décembre 2018
4) Analyse de texte littéraire: Albert Jacquard, Abécédaire de l'ambiguïté, 1989.
Éditorial de Jérôme Fenoglio, directeur du Monde
Quand une révolte citoyenne, d’abord motivée par le ras-le-bol fiscal et soutenue par une large majorité de l’opinion, est débordée par une minorité d’irréductibles, auteurs d’actes violents, la crise change de nature. A trois jours de Noël, l’acte VI de la mobilisation des « gilets jaunes », samedi 22 décembre, a enregistré une forte chute. Depuis le pic du 17 décembre, avec 282 000 manifestants recensés à travers la France, la baisse a été continue : 166 000 le 24 novembre, 136 000 les 1er et 8 décembre, 66 000 le 15 décembre et seulement 38 600 le 22 décembre, selon les chiffres du ministère de l’intérieur.
S’il n’a pas renoué avec l’ampleur des violences qu’a connues Paris au début du mois, cet acte VI a donné lieu à une série de dérapages totalement inadmissibles. Sur les Champs-Élysées, samedi soir, quatre policiers à moto ont été agressés, les syndicats évoquant une « tentative de lynchage ». Sur le parvis du Sacré-Cœur, à Montmartre, des « gilets jaunes » ont été filmés en train de chanter, gestes à l’appui, La Quenelle, le chant antisémite de Dieudonné. Le 22 décembre, vers 23 heures, dans le métro parisien, trois hommes, visiblement éméchés, revenant de la manifestation ont fait des « quenelles », selon le récit d’un journaliste témoin de la scène. Une dame de 74 ans leur a demandé d’arrêter : « C’est un geste antisémite, je suis juive, mon père a été déporté à Auschwitz où il est mort. » Pour toute réponse, l’un des individus a hurlé « Dégage la vieille », un autre a fait référence à la « révolution nationale » du régime de Vichy.
Pendant le week-end, plusieurs actes de vandalisme ont été commis dans le Sud sur des péages d’autoroute. Vendredi soir, lors d’une manifestation de « gilets jaunes », à Angoulême (Charente), un pantin à l’effigie du président de la République a été décapité. À ces diverses voies de fait passibles de poursuites pénales s’ajoutent des menaces contre des députés, issus principalement de La République En Marche, des insultes et des agressions contre des journalistes. Au péage du Boulou, à la frontière franco-espagnole, près de Perpignan, des journalistes de France 2 ont été frappées par des manifestants. À Saint-Chamond (Loire), une équipe de BFM-TV et une journaliste du Progrès ont été violemment pris à partie.
Sur son compte Twitter, Édouard Philippe a dénoncé « un simulacre de décapitation du chef de l’État (…), des agressions d’une violence inouïe contre des policiers (…), des gestes antisémites en plein Paris ». « Il est hors de question, a ajouté le premier ministre, à juste titre, de banaliser de tels gestes, qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales. » Depuis le Tchad, où il se trouvait dimanche, Emmanuel Macron a affirmé que « les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées. C’est maintenant l’ordre qui doit régner, le calme et la concorde ».
Au bout de cinq semaines, plus la mobilisation des « gilets jaunes » s’essouffle, plus elle se radicalise. Des irréductibles – livrés à eux-mêmes puisque le mouvement ne dispose d’aucune structure – cherchent la confrontation violente. Ils dénaturent ainsi le sens de la colère originelle. Dans ce contexte dangereux, une partie de la réponse viendra des corps intermédiaires – syndicats, partis politiques, associations, élus locaux – que le gouvernement comme les « gilets jaunes » n’ont cessé d’affaiblir ces derniers mois ou ces dernières semaines. Face aux risques de la violence, il y a, au contraire, urgence à leur redonner enfin toute leur place.
Le Monde du 26 décembre 2018
Cent mille spectateurs qui vocifèrent et s'enrhument, trente joueurs qui se disputent violemment un ballon et s'épuisent. Des milliers de sans-le-sou venus, en dépensant leur dernier billet, admirer des vedettes qui gagnent en quelques matches ce qu'eux-mêmes ne gagneront pas durant leur vie. Chaque jour nos journaux, nos télévisions, nous présentent ces événements comme du " sport ". Le résumé de ce qui s'est passé tient en quelques chiffres, le score, qui désigne le gagnant et mesure sa supériorité.
Par mille canaux, notre société nous amène à croire que le moteur de la vie est la compétition. On ne parle que de gagneurs ; il nous faut, paraît-il, préparer les enfants à entrer dans cette catégorie, faute de quoi ils seront des perdants, des minables. Cette vision effrayante du sort humain a envahi le domaine de l'activité physique ; on ne parle plus que de sport de compétition, oubliant que l'origine de ce mot est le vieux français " desport " qui signifiait amusement. Oui, il s'agit de m'amuser, de profiter de la conscience que j'ai du fonctionnement de mon corps, pour en jubiler, pour obtenir de lui plus qu'il ne voulait donner. Entrer en compétition, oui, mais avec le seul compétiteur digne de moi : moi. Pourquoi vouloir sauter plus haut que X ou courir plus vite que Y ? Il est plus important de sauter aujourd'hui plus haut que moi hier, de courir plus vite que moi. Pour y parvenir, j'ai sans doute besoin de l'exemple des autres ; pour descendre de 20 à 19 secondes, aux 100 mètres, j'ai besoin de l'exemple de ceux qui sont descendus à moins de 10 secondes ; c'est là leur seule utilité. Dans les sports d'équipe, on admet volontiers que seul compte l'ensemble constitué par les participants ; chacun est au service de tous ; le joueur trop individualiste est mal jugé. Ce constat ne doit pas être limité à chaque équipe, il faut l'étendre à la collectivité que constitue la totalité de ceux qui jouent : lorsque le " 15 de France " rencontre le " 15 du pays de Galles "(1), nous sommes face non à deux équipes qui se battent, mais à une seule équipe de trente joueurs qui, pour notre plaisir, pour la joie de nos yeux, se sont répartis les rôles. La qualité du jeu dépend à égalité de tous, qu'ils soient d'un côté ou de l'autre. Si quelques-uns jouent mal, c'est l'ensemble de la partie qui sera raté. Quel progrès nous obtiendrions contre nos vieux réflexes stupides si, au lieu de glorifier la victoire de telle équipe, nous jugions simultanément les deux équipes en fonction de la ferveur de leur engagement ! Imaginez qu'en première page de votre journal on ne parle que de la qualité du jeu ; l'on n'y apprendrait que dans une page intérieure le score obtenu, ou même on l'ignorerait. Imaginez des stades où soit supprimé le tableau enregistrant les buts et les points. Imaginez que l'on n'entende plus dans les rues, le soir du match, tous ces braillards avinés criant stupidement " on a gagné ", alors que ceux qui crient ont bien peu de part dans ce " on ".
Je ne sais quel peuple africain se passionne pour le football, mais a apporté à la règle du jeu une légère modification : lorsqu'un joueur de l'équipe A marque un but contre l'équipe B. il va aussitôt jouer dans cette équipe B. En échange d'un membre de celle-ci. L'intérêt du spectacle est ainsi prolongé. Dans l'ambiance actuelle de nos sociétés, un tel comportement semble absurde ; au mot sport nous associons spontanément le mot compétition. La sagesse serait pourtant de lui associer le mot connivence. Si la vie se résume à une succession de combats toujours recommencés, pour l'emporter sur les autres, elle est dès le départ rendue définitivement vaine, gâchée. Dans la nature, la compétition n'est nullement une attitude nécessaire ; les exemples sont nombreux d'entraide, de mise en commun, de connivence. Pour l'espèce humaine, cette connivence est particulièrement nécessaire, car chaque membre de l'espèce a besoin des autres pour s'accomplir. Pour faire un homme, il faut des hommes. Nous sommes l'espèce qui est, de très loin, celle où l'apprentissage, c'est-à-dire l'écoute de l'autre, joue le plus grand rôle.
Albert Jacquard, Abécédaire de l'ambiguïté, 1989.
(1). Il s'agit des 15 joueurs qui composent une équipe de rugby.
Questions
1. Reformulez brièvement la thèse contenue dans ce texte.
2. Quelle est la thèse rejetée ? Par quels procédés l'auteur dévalorise-t-il cette thèse ?
3. Analysez l’utilisation que fait l’auteur du dialogue fictif pour entraîner l’adhésion du lecteur.
4. Dans quelle mesure chacun de nous a-t-il " besoin des autres pour s’accomplir " ?
Questions: L’initiative citoyenne européenne, entretien avec Isabelle Durant
1) Quelles sont les conditions requises pour que les citoyens puissent faire des lois en Europe ?
☐ Ils doivent réunir un million de signatures dans cinq États membres
☐ Ils doivent réunir un million de signatures dans sept États membres
☐ Ils doivent réunir deux millions de signatures dans sept États membres
2) Que trouve-t-elle de bien dans ce projet ?
☐ C'est la meilleure forme de liberté qui représente un véritable pouvoir
☐ C’est bien qu’on donne aux citoyens ce pouvoir d’initiative dans les propositions de décisions européennes
☐ C'est un pouvoir nouveau et important sans limite
3) Comment Isabelle Durant exprime-t-elle le fait que ce ne soit pas une grande avancée démocratique ?
☐ Elle dit que c’est pas l’alpha et l’oméga.
☐ Elle dit que ce n’est pas l’alpha et l’oméga.
☐ Elle dit que ce n’est plus l’alpha et l’oméga.
4) Pourquoi n’est-ce pas suffisant selon elle ?
☐ Parce qu’il suffit de regarder les résultats des élections en France et celles aux Pays-Bas
☐ Parce qu'elle se méfie de ce système pour beaucoup de raisons
☐ Parce que le système sera mal appliqué pour des raisons évidentes
5) Comment cette initiative peut-elle participer au changement ?
☐ Elle peut contribuer au changement en fonction de la dynamique qu’on veut donner
☐ Elle peut contribuer au changement en fonction de la dynamique qu’on ne veut plus donner
☐ Elle peut analyser le changement en fonction de la dynamique qu’il est difficile de lui donner
6) Quelle opposition Mark Breddy met-il en relief ?
☐ Ainsi, on n'ouvre pas les portes à la démocratie participative : on les ferme plutôt
☐ ses règles semblent avoir été pensées plutôt pour les groupes d’intérêts que pour les individus
☐ Cela ressemble à une affaire de gros sous qui ne servira pas au peuple
7) Que demande Paul Germain si la Commission européenne refuse une proposition ?
☐ Il demande si les parlementaires vont tirer l’oreille de la Commission.
☐ Il demande que les parlementaires tirent l’oreille de la Commission.
☐ Il ne demande rien à ce sujet
8) Quelles conditions doit remplir la Commission européenne en cas de rejet d’un dossier ?
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9) Selon l’invitée, quelles sont les limites de l’initiative citoyenne et quelles sont les choses à faire ?
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10) Quelles initiatives citoyennes sont déjà en cours ?
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